Alexandre de Brevern - Thèse de Bioinformatique Moléculaire
Juste avant de conclure ce dernier chapitre, je désire récapituler les différences et les ressemblances méthodologiques existantes dans la méthode que nous avons mis au point et les cartes de Kohonen.
Les cartes de Kohonen sont des outils puissants d'analyse (cf. Annexe 1), elles sont donc le plus souvent bidimensionnelles, MPH est lui unidimensionel. L'apprentissage s'effectue dans les deux cas par un processus itératif, avec un coefficient d'apprentissage faible qui permet une modification locale limitée décroissant avec le nombre d'observation présenté.
La plus grande distinction entre les deux méthodes concerne la diffusion de l'information.
Dans une carte de Kohonen, une diffusion contrôlée sur les neurones voisins existe.
Ainsi, quand un neurone Ui-x est modifié de %, les neurones contigus
Ui-x et Ui+x
seront modifiés de
/
% (
> 1). Cette diffusion de l'information
permet de rassembler dans une zone des neurones proches. Pour MPH, aucune diffusion
n'est effectivement effectuée, elle est remplacée par un processus d'empilage.
Les neurones Ui-x et Ui+x vont apprendre une partie de l'information,
un décalage s'effectue naturellement, les observations prises avec leur environnement
et les neurones contigus au vainqueur vont apprendre cet environnement.
Ainsi, une continuité s'intaure entre les neurones.
Les neurones obtenus ne sont donc pas indépendant comme dans les SOMs mais "séquentiels", un neurone Ui est conditonné par ses neurones voisins Ui-x et Ui+x.
(c) 2001- Alexandre de Brevern