Alexandre de Brevern - Thèse de Bioinformatique Moléculaire
La méthode de la protéine hybride (MPH) est un modèle flou de compaction
de la structure locale des protéines.
La protéine hybide lors de la première étude
a permis l'apprentissage d'une base de données structurales recodées en blocs protéiques.
Elle est donc composée d'une série de lois de probabilité d'observation des blocs.
L'apprentisage est un processus qui consiste
pour chaque série de blocs à trouver un site qui lui
est très proche et à le modifier faiblement.
Ce processus nous a permis de cosntruire une protéine hybride qui
possède en chaque position une série de blocs bien déterminée,
et, ces séries quoique parfois différentes
possèdent entre elles une déviation quadratique moyenne
trés acceptable de 3,14 Å pour des longueurs de 10 C.
En plus de l'analyse des structures et des acides aminés qui leurs sont associés,
l'utilisation de la protéine
hybride dans la recherche de zone d'homologie
structurale entre deux cytochromes P450
montre une efficacité évidente.
L'utilisation conjointe de cette information structurale
avec une recherche sur la séquence dans une méthode de modélisation par
homologie devrait-être envisagée.
De même, la compaction de la base de données en une centaine
de prototypes peut permettre une diminution du nombre de candidats à tester
dans une approche de type enfilage.
Enfin, MPH a montré ses capacités dans l'établissement des liens
entre la séquence et la structure. Cette dernière approche
peut servir à de nombreuses méthodes comme validation de la
compatibilité entre un modèle construit et la séquence,
ou encore dans l'analyse d'incompatibilité de repliements dans
une méthode de repliements ab initio.
(c) 2001- Alexandre de Brevern