Alexandre de Brevern - Thèse de Bioinformatique Moléculaire
La superposition des C des fragments montre une constance remarquable avec un RMSd moyen
pour la plupart des "mots" aux alentours de 2 Å.
La figure 5.4 illustre le cas de la succession de
blocs mnopacd qui possède un RMSd de 1,94 Å pour une longueur de 11 C
(partie gauche et centrale du réseau, n
uds 01-02-03-04-05-06-07).
Ce ne sont pas obligatoirement des motifs liés à des hélices
qui sont le plus conservés, ainsi
dfkopa (n
uds 07-13-31-03-04-05) et dfbf
(n
uds 07-13-14-24) ont des RMSd de, 1,37 et 1,74 Å, respectivement.
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Afin d'évaluer l'homogénéité du groupe de structures associé à un mot,
les RMSds entre les couples de fragments ayant été calculés,
une matrice de distance a été constituée et a servi lors d'un regroupement
par une méthode hiérarchique (paquage hclust
du logiciel S-Plus).
Dans chaque arbre obtenu par cette méthode 2 et/ou 3 groupes ont été formés,
pour voir, s'ils n'existaient pas dans certaines séries des sous-familles structurales
discernables.
Ces groupes de fragments ont été donc de nouveaux superposés.
Ils s'avérent qu'ils ne sont pas
mieux définis que les motifs globaux et qui ne donnent pas des RMSd moyens meilleurs. Seul
le motif "long" dehiacd (nuds 07-15-16-17-18-19-07) possède une flexibilité qui semble importante;
ses extrémités N- et C-
terminales parraissent plus mobiles (distance de 13 Å+/-5 Å), toutefois le repliement
interne étant caractéristique, aucun découpage utilisant le RMSd n'est possible.
Ainsi, les motifs pris dans le réseau ont une stabilité structurale correcte
sans être aussi bonne que dans le cas des BPs seuls (0,46 Å à 1,04 Å pour une longueur
de 5 C).
Le repliement observé apparaît globalement semblable pour des fragments associés à un motif
donné.
(c) 2001- Alexandre de Brevern